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• Format : 16,5 x 22 cm
• 29 poèmes illustrés
• 64 pages
• Prix public : 23 €
• ISBN : 978-2-9555892-6-7
En librairie le 15 septembre 2018
Voir quelques extraits
Faire surgir l'extraordinaire de l'ordinaire
Comprendre le langage des oiseaux des pierres et des nuages
Prêter attention aux choses avec une gravité joyeuse
Changer le regard découvreur de merveilles innocentes
Regard du chercheur d'or pour un caillou un ver de terre
Une petite pluie un brouillard de soie LES AUTEURS
« Je m’appelle Lise Mathieu. J’ai enseigné longtemps le français. Une suite de bons, de difficiles, de merveilleux moments.
Une des tâches les plus passionnantes de ma vie fut de transmettre la poésie à des enfants qui ignoraient tout de son pouvoir. J’ai aimé inciter à la débauche de l’imagination, à la rigueur de la forme, enseigner à élaguer, à nettoyer la syntaxe et l’orthographe, à couler au plus près de l’image et de l’émotion. (…) Plus tard je fus aussi principale de collège dans des quartiers difficiles (une expérience très enrichissante), et un moment proviseur de lycée à Madagascar.
Et puis je m’en fus habiter à la campagne, au fin fond du Perche. Je vis maintenant dans une maison à flanc de colline, entre une petite mare et un grand saule, dans la compagnie des poules, des chats, des chiens, des chevaux, des carpes et des chauves-souris, des ciels et des prairies. (…)
J’ai éprouvé pour la première fois le plaisir d’écrire vers dix ans. L’institutrice m’avait demandé un résumé de la vie de Marco Polo, j’en ai fait plaisamment un petit roman, sans savoir que je venais d’attraper un virus dont je ne voudrais jamais guérir. La poésie a fait son cocon dans ma tête, comme chez tous les enfants, et je marchais souvent dans le coton des nuages, des disparitions et des inventions. (…)
Je me sens proche du “Guetteur mélancolique“ qui observe la vie et la mort. Je guette aussi sur ma colline les éclosions, les passages de comètes, les monstres de la nuit, les feux éteints des anciens hommes. Je cause avec l’absence et la perte ; je fais la chasse aux platitudes ; je veille sur les mots, les enfants, le jardin, sur tout ce qui dépend de moi et dont ma vie dépend.
En 2005, j’ai obtenu le Prix de poésie pour la Jeunesse en 2005, décerné par la Maison de Poésie, puis le prix Max-Pol Fouchet en 2006 pour mon recueil Le bonheur ne dort que d’un œil, édité au Castor Astral.
Des mots naissent de l’émotion, comme des étoiles, je les mâche et remâche, je les fais grandir à petit feu, je leur apprends à chanter. Un jour sans écrire me semble un jour perdu. » « Je m’appelle Charles Giai-Gischia, et plutôt que de vouloir expliquer à tout le monde comment ça se prononce, j’ai décidé de faire des dessins. Je me souviens parfaitement de cet après-midi où, à un âge avoisinant les sept ou huit ans, je me suis dit, alors que je gribouillais des personnages sur la table de la salle à manger : “Ça serait trop bien si je pouvais, plus tard, être dessinateur, et, chaque jour, remplir des pages d’avions, de voitures, de personnages…“ Et c’est ce que j’ai fait ! Après avoir, un peu honteusement, raté mon bac, je suis entré aux Beaux-Arts de Grenoble, ma ville natale, et deux ans plus tard, je suis “monté“ à Paris, pour essayer de faire, du dessin, mon métier. J’ai suivi, en tout, dix ans d’études artistiques, me menant dans différentes écoles et facultés pour finir par obtenir l’agrégation d’arts plastiques en 1984. J’ai passé ensuite une année de rêve, à peindre, en tant que boursier du Ministère de la Culture, à la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Puis j’ai fait quelques expositions dans une belle galerie parisienne, et à l’étranger, avant de continuer, pendant trois ans, mon travail à Stockholm, dans l’étincelante lumière de Suède. À mon retour en France en 1990, le marché de l’art n’étant plus aussi florissant, je me suis tourné vers le dessin publicitaire et l’illustration. J’ai travaillé ensuite pendant vingt-huit ans pour d’innombrables projets événementiels, dessinant tour à tour des espaces architecturaux peuplés de centaines de personnages, des voitures rugissant sur des chemins de terre, des dessins rigolos, ou bien encore des livres pour enfants. J’ai repris récemment la peinture, et entre deux toiles ou dessins, je chante du jazz, je joue de la trompette, ou je fais la cuisine. La vie change d’année en année, elle n’est pas toujours facile, mais elle est belle quand on fait ce qu’on a toujours aimé ! Une partie de mon travail de dessinateur est visible sur mon site charlimages.com. »
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